BOYLESQUE HISTORY PART 1

Pendant l'Age d'Or du Burlesque, le striptease était pour ainsi dire une pratique exclusivement féminine. Les hommes dans le Burlesque étaient principalement chanteurs ou comiques... Cependant avec le Néo-Burlesque, naît une nouvelle catégorie de performers, et avec eux une nouvelle forme de Burlesque, cette fois-ci totalement masculine, le Boylesque. Encore aujourd'hui, le Boylesque est une forme de Burlesque peu développée, bien que les scènes Américaines et Anglaises commencent à vraiment prendre de l'ampleur. En France en revanche, tout reste à faire...
 
During Burlesque Golden Age, Striptease was a « women only » practice. Men in Burlesque were either comics or singers... However with Neo-Burlesque, a new kind of performers is born, and with them a new kind of Burlesque, exclusively masculine this time, called Boylesque. Today Boylesque is practiced by very few performers, even if the English & American scenes begin to increase a lot. On the contrary in France, everything is yet to be done. Étant une discipline encore peu pratiquée, il est difficile d'en établir l' « histoire ». Mais je vais tout de même essayer de le faire afin que l'on comprenne mieux ce qu'est le Boylesque. Terme qui fait lui même polémique au sein de la communauté « Boylesque ». As it isn't practiced a lot yet, it's very difficult to established its History, but I'm going to try to, so we can have a better understanding of what Boylesque is. Even the term Boylesque is a bit of a polemic within the “male Burlesque” performers.



Henry E. Dixey in "Adonis"

Le premier performer Burlesque homme est connu sous le nom de Henry E. Dixey, un acteur Américain qui à partir de 1884, endosse le rôle de sa vie, celui du chevalier, dans la pièce « Adonis ». Il y joue une statue, dont la créatrice est si satisfaite qu'elle en tombe amoureuse et ne désire pas s'en séparer comme c'était prévu. C'était sans compter sur la cliente, une duchesse et ses filles qui ont commandé la statue. Ne réussissant pas à se mettre d'accord, elles font venir à la vie cette statue de Gentleman. S'en suit des tableaux de la vie mondaine, mais déçu par ce qu'il voit le chevalier fait le souhait de redevenir Statue. La pièce jouée plus de 600 fois à Broadway, était à l'époque la pièce étant rester le plus longtemps à l'affiche. Et le succès auprès de la gente féminine, des jambes musclées de l'acteur dans son collant de « statue » n'y serait pas pour rien.
 
The very first performer qualified as Boylesque, is known as Henry E. Dixey, an American actor who began to act in the play “Adonis” in 1884, in which he had the role of a Knight statute . The sculptor, a woman, was so proud of her work that she fell in love with it and refused to give it to the duchess & her daughters who had ordered it. As they couldn't agree on who would keep the statute, they decide to bring the knight to life, so he could decides with who he would like to live. Then begins the high life for him, but disappointed by it, the gentleman decides he wants to stay a statute. The play was played more than 600 times on Broadway, which was the longest run for a play at the time. The vision of the actor's legs in his tights, which was quite unusual then, was a part of the success of the play especially among women.
Eugene Sandow father of Body-Building

Si Henry E. Dixley représentait le parfait gentleman, celui qui suit représenterai plutôt l'homme « animal ». En effet, Eugene Sandow, était le pionnier de ce que l'on appelle aujourd'hui le culturisme (body-building). Floranz Ziegfeld ( souvenez vous il est celui qui amena le Burlesque Haute Société, les Ziegfield Follies à Broadway en s'inspirant du Moulin Rouge et autres Folies Bergères), après avoir vu une performance de Sandow, veut absolument le faire se produire à l'Exposition Universelle de Chicago en 1893 (où une certaine Little Egypt fait sensation avec sa danse des 7 voiles...). Ziegfeld, se rend alors compte que ce qui impressionne les spectateurs, bien plus que le poids que Sandow peu soulever (à savoir deux hommes, ce qui n'est pas négligeable tout de même lol), est l'esthétique ballet des muscles de ce dernier lors de leurs contractions. Il fait alors se produire Sandow dans des séances privés «Exhibitions de Muscles », avec un nombre de spectateurs très réduit durant lesquelles Sandow quasiment nu ne porte qu'une feuille de figuier là où c'est nécessaire et qui après un bain dans de l'eau glacé se déplace dans parmis les spectateurs afin que ces derniers puissent toucher et admirer la musculature impressionnante de celui qui deviendra un pionnier et qui est considéré comme la première star de Ziegfeld.
 
If Henry E.Dixley, was representing the perfect gentleman, the one i'm going to talk about represents the primitive male. Indeed, Eugene Sandow was the very first male to perform what is now called Body-building. Floranz Ziegfeld (he was the one who brought High Society Burlesque on Brodway, remember?!) after he saw one of Sandow's performance, wanted him to perform at the 1893 World's Fair in Chicago (the one where a certain Little Egypt performed her Seven Veils dance for the first time). Ziegfeld then realized it wasn't the weight Sandow coud hold (two man with one arm which is not bad lol) but the ballet of the contractions of his muscles. So Sandow began to perform in very private performance called « Muscles Exhibitions » in which Sandow wearing only a leaf where it had to be worn, and after bathing in a glass cold bath used to walk in the audience so they can watch, touch and discuss about the muscles of the man who would soon become a pioneer and who is considered the first Ziegfeld star.
 
Eugene Sandow Populaire jusqu'à la fin des années 1910, il se démode très vite. Mais en Europe, et notamment à Paris apparaissent des danseurs qui révolutionnent le genre autant que scandalisent le public. Comme Nijinski, danseur classique polonais qui triomphe à Paris dès son arrivé en 1909. Il était reconnu pour sa grâce, son élégance, la profondeur d'interprétation de ses personnages ainsi que pour être un des rares hommes à se produire sur les pointes. Apparaissant dans des Costumes quelques peu androgynes, il fera scandale et sera accusé d'obscénité par la moitié de Paris lorsqu'en 1912, lors des représentations du ballet « Après Midi d'un Faune », il feint de se masturber avec l'écharpe d'une Nymphe.
 
Popular until the end of 1910's, his interest began to diminished. But in Europe and especially in Berlin & Paris, appeared dancers who were to revolutionized as much as scandalized the public. As Nijinsky, a polish ballet dancer , who was a hit in paris as soon as he get there in 1909. He was know for his grace, his elegance, his deep interpretation of his roles, and for being one of the very few male dancers to perform on his toe. His costumes was a bit androgynous, and he will scandalize Half of Paris population when he pretended to masturbate with a nymph's scarf, at the end of his 1912 Ballet: The Afternoon of a Faun.
 
Nijinski - 1911 - "Le Spectre de la Rose"

Dans les années 20, le danseur américain Hubert Stowitt, lui, triomphe dans des revues des Folies Bergère, où il apparaît nu ou vêtu de costumes plus somptueux les uns que les autres, comme Frédéric Rey dans les années 50. Apparaissent également à Paris ou Berlin des cabarets où les travestis sont les nouvelles stars telles que Sebastian Droste, danseur androgyne, performant à Berlin qui se marie avec Anita Berber en 1922, et dont les performances interrogent sur les normes de la masculinité. A Paris la scène homosexuelle se développe en 1922, est créé le « Bal du Magic City » sortent de parc d'attraction pour adultes, les gens se travestissent, et notamment les homme. Lors de ce bal les maquillages, perruques, et autres costumes sont des plus extravagants avec des strass, des paillettes, et des plumes. Ce bal se déroulera tous les ans jusqu'en 1934. A partir de 1929, Montmartre et Pigalle deviennent les quartiers où tous les cabarets homosexuels ouvrent et où tous les travestis se retrouvent pour faire la fête.

In the 20's, american Dancer Hubert Stowitt, triumphed in the Folies Bergères's revues, where he was appearing naked or in magnificent costumes, as was Frédéric Rey in the 50's. In Paris and Berlin, gay cabarets appear and travestites are the new stars like Sebastian Droste, an androgynous performer who were performing in Berlin & will marry Anita Berber in 1922, and whose performances was questioning masculinity standards. In Paris, the Gay scene is growing and in 1922 the « Magic City Bal » was created. It was a kind of amusement parc for adultes where people and especially gays could cross-dresse. During that bal, make-up, wigs, and costumes were extravagant with sequins, glitters, and feathers. This ball would take place until 1934. Since 1929, Montmartre et Pigale become the parisian districts where gay cabarets opens and where every travestites can gather to party.

Sebastian Droste

Dans les années 30, les cabarets continuent de fleurir dans les quartier de Montmartre, Pigalle mais aussi Montparnasse et les travestis deviennent des stars. Comme Charpini (Jean-Émile Charpine, 1901-1987). Il forme avec Antoine Brancato un duo comique parodiant les duos célèbre de l'Opéra et des Opérette. Brancato dans le rôle des hommes et Charpini dans celui des femmes. Un autre travesti connait son heure de Gloire: O'dett, (René Goupil, 1905-1973) directeur de cabaret à partir de 1933 et qui triomphe dans la revue « Plaisir de Paris » en 1936 au Casino de Paris dans une Parodie de «Phèdre » avec Pierre Dac, puis en 1940 dans une interprétation de Hitler en Grande Folle. Autre Star du Casino de Paris, Barbette, qui fut décrit par Cocteau de la manière suivante: « Barbette est un jeune Américain de 24 ans, d'aspect un peu bossus comme les oiseaux, de démarche, un infirme. D'une chute de trapèze lui reste une cicatrice qui retrousse sa lèvre supérieure sur une dentition désordonnée. » Barbette, se travestie et entre en scène: « N'oubliez pas nous sommes dans cette lumière magique du théâtre, dans cette boite à malice où le vrai n'a plus cours, où le naturel n'a plus aucune valeur ». De son vrai nom Van der Clyde, Barbette était donc un travesti proposant un numéros de trapèze après lequel il retirait tout ses artifices féminin dans un striptease sensuel afin de montrer sa masculinité en jouant avec ses muscles. Il incarnait après les atrocités de la Première Guerre Mondiale la perfection masculine et féminine. (Rappelons que la mode garçonne était également très en vogue dans les années 20-30)

During the 30's, the number of cabarets is still growing in the Montmartre, Pigalle, or Montparnasse disctrics and travestites become stars, like Charpini (Jean-Émile Charpine, 1901-1987). He was doing a comic duet with Antoine Brancato paroding famous Operatic duets, Brancato impersonating the male part and Charpini the female part. Another travestite rise to fame in the 30's: O'dett. (Réne Goupil, 1905-1973) cabaret owner as soon as 1933, and star of Casino de Paris in 1936, parodying « Phèdre » with Pierre Dac in the « Plaisir de Paris » Revue and in 1940 impersonating Hitler as a big old queen. Another Star of the Casino de Paris is Barbette, described by Jean Cocteau as follow: « Barbette was a 24-year-old American, a bit Hunchback looking like birds, with the walk of a disable. Because of a trapeze fall, he got a scar which hitch up his upper lips on a wild teething. » Then Barbette cross-dress, and go on stage, « Don't forget we're in the Theater magic light, in this box of tricks where reality is no longer existing, and nature doesn 't mean anything ». His real name was Van der Clyde, and as you understood, Barbette was a travestite Trapeze artist who after his performance used to take his feminine tricks in a sensual striptease, to show his masculinity playing with his muscles. After WWI atrocities, he was impersonating both male and female perfection (the « garçonne » /tomboy look was the fade for the ladies of the 20's/30's)


Barbette

Voilà pour ce qui est de la première partie de l'histoire du « Boylesque », qui bien que né aux États-Unis, commence à prendre forme en Europe et surtout à Paris, même si il est vrai que nous sommes encore bien loin du Boylesque, tel que nous le connaissons aujourd'hui. Dans la seconde partie nous traverserons l'Atlantique et verrons comment le c'est developper le "Boylesque" aux Etat-Unis et à Paris...

This was the first part of our history of Boylesque, which even if it was born in the USA, developed in Europe & especially Paris. However we're far from Boylesque as we know it today. In the Second part we'll cross the Atlantic and will see how "Boylesque" has develop in the USA and in Paris...
 
 
cf: Trixie Little's article "Boylesque in a Nutchell" for BHOF; Hexagonegay.com; wikipedia; British Heart Interview...

Commentaires

Anonyme a dit…
Visit from indonesian.....