SoBurlesque rencontre avec Delphine Clairet aka La Général Waffankulo, aka Inga La Douce.
Il était une fois, il y a TRES longtemps, je faisais des Interviews.. Puis j'ai un peu délaissé le blog et ne les ai pas publié... J'ai décidé d'y remédier dès à présent:
HERE IS DELPHINE CLAIRET LADIES AND GENTLEMEN!!!
(traduction à venir)
Delphine Clairet by Paris-Emois
Salut Delphine, Je
pense qu’a (très peu) près tout le monde ici te connais, mais
pourrais-tu néanmoins te présenter en quelques mots?!
Coucou, non je ne pense
pas que la majorité me connait. Je ne fais pas partie du burlesque
world actuel.
Je suis Delphine Clairet,
comédienne et performeuse connue sous les pseudos de la Générale
Inga Waffenküllo, ou Inga la douce.
J’ai crée la 1er
troupe burlesque française en 2004, les Kisses Cause Trouble.
J’ai cru comprendre
que tu avais différents nom de scène tels que La Générale
Waffanküllo, Inga la Douce… Peux-tu nous dire comment tu as choisi
tes noms de scène et quelles sont leur personnalité ?! Ou bien
Est-ce une seule et même personne ?!
Effectivement j’ai 2
pseudos, le 1er la Générale Inga Waffenküllo est le
personnage que j’incarne dans les aventures des Kisses Cause
Trouble, lors des représentations des cabarets déglingués
(dernière en date octobre 2011), reprise espérée en 2014
(après la ponte de mon alien ;))
Et Inga la douce est le
pseudo de performeuse que j’utilise pour explorer les différentes
idées, thèmes qui m’inspirent et me donner envie de créer.
Comment j’ai choisi mes
noms de scène, pour la Générale je voulais créer un personnage
fort, féministe, mais fragile à la fois. Je suis une incorrigible
adepte de l’ironie, de l’effronterie et de la satire. Et mon
personnage se devait d’être un mix entre une caricature de quelque
chose qui me dérange, et quelque chose que je souhaite valoriser,
mettre en avant, tout en incarnant un travers de la société dans
laquelle nous évoluons. J’ai choisi d’incarner une femme
militaire de carrière, un peu borderline, ivre de pouvoir et de
puissance, féministe au possible, retenant ses émotions car ne
sachant les gérer, violente et impulsive. D’où le Générale.
Inga en référence à
la série de films cinéma bis (oui je suis une grosse fan de cinéma
bis) « Ilsa » et interprété par Dyanne Thorne.
Pour le coté femme
libre, libérée sexuellement, mature (une tit 40taine quoi) et le
ptit coté SM de la dame ;)
A lire pour ceux qui ne
connaisse pas et que ça intéresse :
http://www.psychovision.net/films/dossiers/460-la-trilogie-ilsa
Et Waffenküllo, parce
que le jeu de mots (Vafencullo = va te faire enculer en italien) et
l’esprit libertaire de mon personnage, qui n’en a rien à faire
du bien pensant et de l’avis général, mais écrit en allemand
pour aller avec le Inga et parce que j’aime beaucoup et
l’Allemagne, y ai vécu 3 ans.
Inga la douce, pour
garder une trace du 1er personnage et la douce par ironie.
Delphine Clairet by Laure Morat
D’où tires-tu ton
inspiration et y a-t-il des artistes burlesques que tu apprécies
tout particulièrement ?
Je tire mon inspiration
de l’actualité, de l’espèce humaine, et de sa bêtise sans
limite. Travaillant majoritairement la satire, je me plais à
détourner le quotidien et à l’illustrer au travers de n° qui
font réfléchir ou qui ont plusieurs niveau de lecture. Apres j’aime
aussi l’esthétique, et puise mon inspiration dans les contes, les
dessins animés (je suis une dinguette d’animation), le cinéma de
genre. En fait, la vie est mon inspiration.
Alors cette question est
difficile pour moi parce que dans le burlesque aujourd’hui, il y a
beaucoup de personnes qui font la même chose, du glamour, du
glamour, du nian nian, du mignon et du glamour et ça me fait pas
rêver, mais du tout.
Alors sortent de ce lot
quand même, Lada Redstar, parce qu’elle est magnifique et qu’elle
bosse comme une malade sur ces n°, ces costumes et qu’elle a un
charisme de dingue et surtout parce que c’est une femme
intelligente et déterminée et j’adore ça.
Lalla Morte, me fait
clairement rêver. J’aime beaucoup son travail.
J’aime aussi beaucoup
Dyna Dagger et Ema Montes, qui proposent quelque chose de différent
avec une vraie maitrise, un vrai univers. Ce n’est pas JUSTE de
jolies femmes qui se déshabillent.
J’aime La Palombe, même
si pour moi elle n’est pas vraiment étiqueté burlesque, parce
qu’elle est libre, effrontée, et créative et que ce sont des
valeurs que je partage.
Il y évidemment Charly
Voodoo que j’aime et que j’adore, mais pour moi il est clairement
plus qu’un artiste burlesque.
Apres j’ai beaucoup de
respect pour différentes effeuilleuses burlesques, en tant
qu’individu, comme Daisy Deparys, Loulou Champagne, Miss Anne
Thropy, qui font leurs boulot sérieusement et avec passion.
Après, à suivre, Vera
Loozpata, qui est une de mes élève, et qui travaille beaucoup sur
l’émotion et crée des n°s intense (qui ne sont pas toujours
bien compris par le public, mais bon) et qui est une très bonne
interprète.
En fait c’est plus des
performers/euses que je vais apprécier, comme Mad Kate, Sadie Lune,
Roula L’Ame Gillette, des performeurs, plus engagé. Oui c’est
ça, engagé !!! J’’ai besoin de plus que du beau ou du
mignon. J’aime être bouleversée, dérangée, j’ai besoin
d’émotions fortes. Les choses trop lisses ne m’émeuvent pas
assez. J’ai besoin qu’on OSE. AAAhhh si comment je peux oublier,
ma Queen, ma diva d’amour, Dirty Martini bien sûr.
J’ai l’habitude de
demander aux performers que j’interview de nous parler de leur
numéros, mais je crois que tu n’as pas de numéros prédéfinis…
Quelle est ta démarche artistique et comment travailles-tu tes
performances?!
Alors si j’ai des n°
« phare », j’ai « mes doux amis » ou plus
communément appelé strip aux couteaux, qu’on peut apercevoir
pendant le documentaire d’Helena Noguerra et Constance de Medina,
ou je me déshabille avec 2 grand couteaux de boucher. « What
make you human », un n° ou je suis en poupée automate, un
classique numéro de ballon que j’ai usé et re-usé sur mon set
mis en scène par Vera Mantero pour le spectacle de Nightshade
pendant 2 ans et demi de tournée européenne (2006-2008). J’ai
également « le p’tit régime » ou j’interprète
toute la difficulté d’être bien dans son corps et l’aliénation
que sont les régimes. « Une nonne pas tres catholique »
ou je détourne avec plaisir la sacro sainte bonne sœur, en un
monstre vil et perdue.
Ma démarche artistique
est celle de toujours raconter une histoire où le strip-tease n’est
pas le but mais un moyen de narration, un propos. Ou la nudité n’est
pas, ou rarement, sensuelle (ou par hasard), où elle ne se veut pas
séductrice. Elle est là comme un fait c’est tout !
Apres j’estime avoir
une démarche engagé. J’ai du mal à créer un n° sans sens,
juste pour l’esthétique. C’est tres facile pour moi de créer,
car je souffre d’imagination débordante (mais vraiment c’est
même usant parfois) alors il suffit parfois d’avoir le culot de me
programmer et de m’imposer un thème, ce que Loulou Champagne a
fait avec la Beauties sur les contes de fée, où j’ai incarné mon
interprétation de Barbe Bleu (celle d’un amoureux éperdu et
maudit, qui ne trouve pas LA femme qui lui fera assez confiance pour
ne pas rentrer dans cette pièce interdite). Apres évidemment c’est
toujours différent des autres n° programmés et le public ne sait
pas toujours comment recevoir mes n° mais ça ne me pose aucun
problème, c’est même plutôt le but.
J’ai clairement quelque
sujet de prédilections, qui sont la place de la femme dans la
société hétéro-patriarcal, le rapport à la norme (corporelle,
mode, sexualité, etc..), et les stéréotypes.
Je suis pour la
valorisation de l’anti-normatif, de la différence. Je reste
persuadé que la différence est enrichissante et qu’elle est la
voie du juste milieu.
Delphine Clairet by Pascal Brizard
Tu es donc le membre
fondateur des Kisses Cause Trouble, troupe de « Burlesque
Trash » créée en 2004, comment t’es venu l’idée de créer
une telle troupe ? Et d’où vient le nom Kisses cause
Trouble?!
A l’époque j’étais
avec un mec qui était branché pin-up, ciné indé, et on a
découvert le travail fait par le Velvet Hammer, et j’ai vraiment
accroché, cette idée de détourner les clichés de femme créer par
la société hétéro-patriarcale, et d’y mélanger le striptease,
ça me parlait. J’ai toujours aimé le striptease (ma maman a été
stripteaseuse/gogo dancer dans ma prime jeunesse) mais ce n’était
pas une option envisageable avec mon physique de grosse. Et je
cherchais à l’époque à mettre sur pied un projet, alors Kisses
Cause Trouble a vu le jour, Laura Satana (tatoueuse et illustratrice)
qui été ma tatoueuse et amie à cette période, a crée un visuel
pour recruter du monde et ça a commencé. Logiquement c’est des
nanas de l’univers pin-up qui ont été intéressées (les filles
qui posaient pour Virginie Notte et ses fameuses Modern pin-up)
Les Kisses Cause Trouble
ont vu le jour, avec Cerise Diva-Champomy, Tina Van Nekro, Baby
Dynamite, Raph (jme souviens plus de son nom de scène) et l’homme
objet.
Kisses Cause Trouble
vient d’une vieille cover de magazine pin-up américain !!! Il
illustrait la pin-up de couverture. J’aimais le double sens :
Les baisers font de l’effet et les baisers amènent les emmerdes.
Ca correspondait bien à ce que je voulais faire de la troupe.
Peux-tu nous raconter
les premiers pas de la troupe ?! Il me semble que vous vous êtes
produit pour la première fois dans un club fétichiste mais que
l’expérience ne s’est pas révélée très concluante…
Lol, nous nous sommes
effectivement produit lors d’une Nuit Demonia à la Loco (grande
soirée fétichiste/ SM qui a lieu 1 fois par an), qui est plutôt
une soirée cool.
Nous y avons joué un n°
de groupe qui s’intitulait « Mise à mort de Miss Patapouf »,
c’était un n° ou les 5 personnages avaient pris en otage,
attachée pieds et poings, une miss (France ou whatelse) et mettait à
nue, violentait, et lyncher cette miss, ou plutôt la représentation
et l’élitisme qu’elle représentait. Par soucis de neutralité
quant à la personnalité exacte de la miss, nous avions mis un
masque neutre (blanc) et c’est l’homme objet qui incarnait la
miss. Le n° a été mal interpréter et on nous a reproché de nous
moquer des trans. Ce qui n’était absolument pas le cas.
Bon après l’univers
fétichiste n’est pas le milieu avec le meilleur sens de l’humour
non plus ;)
Delphine Clairet by Marion Baudesson
Quelle a été
l’évolution des KCT ?! Je sais que tu as vu passer beaucoup
de noms célèbres ds le burlesque : Miss Glitter Painkiller,
Cerise Diva Champomy, (qui ont par la suite créé leur propre troupe
si je ne m’abuse ?!) Louise De ville (qui a créé ses propres soirées)… Est-ce qu’il y a
toujours une troupe KCT ou Est-ce que le concept a évolué ?!
Célèbre, mouahahhaha ça
ne veut rien dire dans ce milieu…. Bref, oui Cerise Diva-Champomy,
Miss Glitter Painkiller, qui chez Kisses Cause Trouble était Mlle
Bébé et Louise De Ville, qui était Zee Doll, ont fait parti de
Kisses Cause Trouble pendant un certain temps. Effectivement Cerise
et Mathilde ont créé leurs troupe Bump and Grind Honey, je crois.
Louise à l’époque faisait aussi partie d’un troupe de Drag King
avec Wendy Delorme et Etaïnn.
Il y a toujours une
troupe KCT qui se compose aujourd’hui de Charly Voodoo, de Gudrun,
de Roula L’Ame Gillette (qui est des notre depuis 2010), de Stan
Briche et moi-même.
Il est très difficile de
garder une équipe soudée et ayant le même désir artistique, dans
le temps. C’est pourquoi il y a eu beaucoup de monde qui est passé
par Kisses Cause Trouble, j’ai géré jusqu’à 12 personnages en
même temps dans la troupe. Et la charge de travail en effraie plus
d’un/une.
C’était un nouveau
show d’1h/ 1h30 tous les mois, donc des repets 2 à 3 fois par
semaine pendant 4h…. oui je suis une psychopathe…
Maintenant j’ai changé,
ça sera 1 nouveau show tout les 2 mois /2 mois et demi et joué plus
de 3 fois… LOL
Tu organise désormais
des Battles Burlesque? Comment t’es venu l’idée d’organiser
ces Battles, et comment se déroulent-elles ?!
J’adore les battles de
hip hop, elles sont un vrai délice. L’idée vient de là, tout
simplement.
J’aime l’idée
d’affrontement et dans le burlesque encore plus. L’idée était
de mélanger des performeuses venant de différents horizons,
différentes influences et de les faire s’affronter sur un thème
et une musique commune en totale improvisation. L’idée plait et on
se retrouve parfois avec de tres jolies choses, mais c’est pour le
plus souvent drôle et loufoque. Une vraie jouissance.
Apres malheureusement peu
de performeuses osent relever le défi, savoir rire de soi (ne pas se
prendre au sérieux) et l’improvisation ne sont pas trop du gouts
de ces dames total freaks control ;P
Apres ces battles ont été
aussi un moyen de continuer la scène malgré mon cancer du sein.
Delphine Clairet by K. Limmany
Quand j’ai commencé
à m’intéresser très sérieusement au burlesque j’suis tombé
sur le reportage d’Helena Noguera à la télé dans lequel tu
apparais et où on te voit donner un cours. Quand as-tu commencé à
donner des cours ? Et cela te semblai-t-il l’évolution
évidente dans ta démarche artistique ? Dénoncer les critères
contemporains de la beauté que les médias nous imposent, puis à ta
manière aider celles et ceux qui pouvaient souffrir du fait de ne
pas cadrer dans ces images ?!
J’ai commencé à
donner des workshop il y a 2 ans e demi, je crois.
En fait j’ai « formé »
la plupart des artistes qui sont passé par Kisses Cause Trouble
(sauf Louise qui avait déjà de l’experience via une troupe de
burlesque de son Kentucky natal), donc jusqu’à là mon planning
été plutôt chargé.
J’ai eu envie de donner
des cours parce que tout ce qui se faisait à ce moment c’était
des cours d’effeuillage et des cours de danse, où la personnalité,
l’individu n’était pas valorisé. C’était un peu de
l’appprentissage de masse : « Alors pour enlever un
soutien gorge, on fait comme ça niania »
Et on voit aujourd’hui
le resultat, tout le monde fait la même chose. Tout est en surface,
rien n’est approfondi. On a rarement de vrais personnages, fort,
haut en couleur, qui t’en foutent plein la tête. Et c’est ce que
je trouve dommage. Parce qu’être sur scène c’est un métier,
qui peut même parfois être dangereux si on n’est pas préparé.
Et c’est ce que je propose dans mes cours, de créer un vrai
personnage, complexe, plein et riche, avec un vrai parcours logique
dans les n°s abordés, avec une mise en scène. Alors c’est sur,
c’est plus dur et long qu’un cours d’effeuillage mais c’est
aussi plus complet et plus enrichissant.
Pour le coté
dénonciation des normes sociétales, c’est juste que ça fait
partie de moi, donc ça ressort au travers de mon enseignement.
Automatiquement ma façon d’aborder les différentes techniques de
création et de jeu, font qu’on aborde l’intime. Donc il y a
aussi un coté Art-thérapie dans mon travail. J’ai d’ailleurs
décidé de passer mon diplôme d’Arts-thérapeute.
Il y a comme une
culpabilité maladive chez la femme, d’être femme sensuelle et
sexy, sexuellement active et libérée (merci la société
hétéro-patriarcale et la morale judéo-chrétienne)
Le féminisme a fait
avancer les choses mais aujourd’hui les femmes et les hommes ne
savent plus où est leurs places. Les femmes sont obsédées par
leurs carrières, leurs études (et c’est tres bien), mais ne
s’autorise plus ou peu à être des femmes dans la séduction.
Elles sont en perte de repères et ont du mal à s’en créer de
nouveaux et c’est pourquoi les cours d’effeuillage ont autant de
succès.
Alors chez moi c’es un
peu plus cérébral et on se prend plus la tête, on se met plus à
nue …. C’est un choix et ça ne fonctionne pas toujours.
Delphine Clairet by Aurélien S. Photography
Etant une des mères génitrice du
renouveau Burlesque en France, dirais-tu que le public a évolué ?
Ou est-ce que les réactions restent les même malgré la popularité
grandissante du mouvement ?!
Non je pense que le public se lasse (en
France en tout cas) et qu’il est temps de proposer quelques chose
de nouveau et pas que des n°s de pin-up, ballons, éventails, ailes
d’Isis et tutti quanti. Proposer des choses plus audacieuses, que
ce soit au niveau technique, que du propos ou du jeu.
Sortir devient un problème face aux
difficultés économique que nous traversons et si c’est pour voir
la même chose, le choix est vite fait.
Les soirées pluridisciplinaires sont
aussi plus intéressantes, elles rappellent les cabarets des années
30, qui mêlaient les chansonnier, les clowns, les artichoqueuses,
les chorus girls etc.… Le problème de ces soirées c’est de
garder un bon niveau tout le long de la soirée parce que les n°s ne
sont pas liés par une mise en scène commune.
Bref, distraire est un metier et il
n’est pas aisé en ces temps révolutionnaires d’internet et de
programme tv variés. On doit encore bosser, plus dur, plus fort pour
donner au public l’envie de se bouger.
Je la trouve trop lisse et trop
glamour. Elle m’ennuie.
Delphine Clairet by Eddy LAMAZZI
Qu’est-ce que le futur réserve
aux KCT ? Et qu’est que les KCT réservent à leur public ?
Nous on continue de bosser sur la
prochaine édition du cabaret déglingué avec les nouveaux membres
de l’équipe. Ce qui n’est pas chose aisé, au vue du peu de
disponibilité de ces dit membres, actifs et occupés qu’ils sont.
Je suis aussi maman d’un troll de 3 ans et d’un en route pour
octobre 2013, après 8 mois de cancer du sein. Donc on a clairement
pris un/beaucoup de retard, d’où l’impression d’inactivité de
la troupe. Mais nos vies ne nous permettent pas toujours d’ avancer
comme on veut, donc on fait comme on peut et on peaufine le nouveau
cabaret.
Ce qu’on vous réserve, de
l’irrévérencieux, de l’engagé, du pathos, des fous rires, des
waouhhhh !!! Du plaisir !!!
Je déménage de région parisienne,
pour offrir à mes enfants un environnement sain. Et donc gros gros
risque de création d’une troupe, supplémentaire, tourangelle,
m’installant à Tours donc développer la scène burlesque
inexistante pour l’instant, là bas.
On dit qu’à plusieurs on est plus
fort ;)
Merci de m’avoir accordé cette
interview… Aimerais-tu ajouter quelque chose ?!
S’il vous plait les nouvelles dans le
burlesque, osez et ne vous cachez plus derrière de beaux costumes.
Soignez plutôt votre jeu, votre n°, votre propos et offrez nous de
l’exceptionnel, car vous en êtes capable. Et merci Romain chéri
de t’être intéressé à la vieille has been que je suis ;)
Delphine Clairet by Mario Baudesson
Je souhaiterai remercier mille fois Delphine ("la vieille has been") d'avoir accorder un peu de temps au p'tit con que j'suis, pour cette Interview et LONG LIVE LA REVOLUTION!!!
Comments
Merci pour cet article que j'attends depuis si longtemps. Et vive les KCT new generation!
ouf!!!! Heureusement qu'il y a des gens comme delphine. Merci et bravo!!!! fight must go on